In the midst of unprecedented attention to gender based violence (GBV), prompted in part by the #MeToo movement, Collaborating for Change: Transforming Cultures to End Gender-Based Violence in Higher Education provides a groundbreaking analysis of higher education culture and how it can be transformed to eradicate GBV. This book builds on existing scholarship and practice, offering unique reflections from faculty, staff, and students about potential avenues for change that go beyond programs and policies. It recognizes the important work achieved to date on this topic but argues that transformation of cultures, rather than reform of practices, is now required. Starting from the premise that cultural change must be embedded in groups of people working together, the contributors to the book offer insights into what makes for constructive, effective collaborations between activists in universities and the wider community, as well as with university leaders, managers, and policy-makers. The volume is an interdisciplinary, international account/analysis of attempts to transform higher education cultures in an attempt to eradicate GBV. The chapters, contributed by leading scholars and practitioners in the field, span the experiences of GBV in Canada, the United States, Scotland, England, France, and India. Collaborating for Change reveals the different institutional, political, and cultural contexts in which activists, scholars, and practitioners endeavor to eradicate GBV and provides insights for others engaged in this work around the globe. The book argues that nothing short of a transformation is required to make higher education safe for all.

Depuis quelques années, les violences de genre sont regroupées sous l’expression générique : « violences sexistes et sexuelles ». Nouveau syntagme introduit dans l’espace public et médiatique, notamment à la faveur du mouvement #MeToo, qui leur a donné une visibilité sans précédent. Mais comment les définir et que recouvrent-elles exactement ? Quelles formes prennent ces violences et dans quels espaces ? Quelles réponses politiques, sociales et juridiques y apporter ? Par une approche de ces violences sous l’angle du continuum, permettant d’envisager les liens qu’elles entretiennent entre elles et leur prégnance tout au long de la vie, Charlotte Buisson et Jeanne Wetzels éclairent des mécanismes parfois méconnus ou mal compris. En mobilisant des notions provenant d’horizons variés (académiques, juridiques, militants, etc.), elles mettent en évidence les différentes façons de penser les violences sexistes et sexuelles, ainsi que les débats dont elles sont l’objet.

Women have made significant inroads into political life in recent years, but in many parts of the world, their increased engagement has spurred attacks, intimidation, and harassment. This book provides the first comprehensive account of this phenomenon, exploring how women came to give these experiences a name: violence against women in politics. Tracing its global emergence as a concept, Mona Lena Krook draws on insights from multiple disciplines--political science, sociology, history, gender studies, economics, linguistics, psychology, and forensic science--to develop a more robust version of this concept to support ongoing activism and inform future scholarly work. Krook argues that violence against women in politics is not simply a gendered extension of existing definitions of political violence privileging physical aggressions against rivals. Rather, it is a distinct phenomenon involving a broad range of harms to attack and undermine women as political actors, taking physical, psychological, sexual, economic, and semiotic forms. Incorporating a wide range of country examples, she illustrates what this violence looks like in practice, catalogues emerging solutions around the world, and considers how to document this phenomenon more effectively. Highlighting its implications for democracy, human rights, and gender equality, the book asserts that addressing this issue requires ongoing dialogue and collaboration to ensure women's equal rights to participate--freely and safely--in political life around the globe.

Comment en est-on arrivé à pareille inanité ? Les conquêtes féministes, au lieu de libérer les femmes, n’ont fait qu’aménager leur statut de quasi-esclave et entériner la place subalterne qui leur est dévolue dans la société. Pour supporter telle ineptie, on leur a donné un pouvoir : celui de se venger. Le mouvement #MeToo a ainsi criminalisé la sexualité comme le faisait avant la religion. Les femmes sont assignées au rôle de victimes ; les hommes à celui d’agresseurs. Partant de ce principe, aucune égalité entre hommes et femmes n’est envisageable. Les femmes ont encore beaucoup à faire pour devenir des êtres pleinement libres, pour en finir avec l’asymétrie. Se venger de leurs maîtres comme #MeToo les y invite ou réduire le désir au statut de déviance ne les y aidera pas. La lutte pour reprendre le véritable pouvoir doit commencer de toute urgence. Directrice de recherche au CNRS, féministe sans concessions, connue pour ses prises de positions à contre-courant, Marcela Iacub livre avec Penis horribilis une critique ravageuse du féminisme radical d’aujourd’hui et trace le chemin de ce que devrait être une véritable émancipation des femmes.

Notre quotidien, au Parlement, c'est d'être interrompues de manière intempestive, de subir en bruit de fond les bavardages et parfois les moqueries, de ne pas être écoutées. Prendre la parole pour dire que nous ne voulons plus subir les violences sexistes ou sexuelles que certains hommes nous infligent : voici l'urgence. Pages de début Préface Les femmes en politique, depuis quand ? Le milieu politique est-il plus propice que d'autres aux violences sexuelles ? L'Assemblée nationale fait l'autruche Briser les silences dans les partis politiques ? Mettre un terme à l'omerta ! Oser parler et agir collectivement Les victimes ont ouvert la voie, soutenons-les contre tous les conservatismes ! Une loi suffira-t-elle ? Cesser dejudiciariser tout et n'importe quoi Remerciements Pages de fin.