Bon nombre de travaux ont exploré la nature et l'ampleur du phénomène de la violence conjugale ou en ont cherché les explications et les conséquences. Ces acquis permettent maintenant de se tourner vers des aspects plus spécifiques de la problématique. Avec le souci de donner la parole aux femmes, cette recherche tente de cerner la manière dont les femmes en situation de violence conjugale construisent leurs pratiques de recherche d'aide. L'approche développée en est une de bilan de leur propre expérience de recherche d'aide, en regard du refus ou de la cessation de la violence conjugale.Ce document présente l'objet de la recherche ainsi que les résultats.

Picture family life in Canada. Does it include women or girls being murdered, on average, every two and a half days? Or the fact that intimate partner violence counts as nearly one-third of all reports to police? Or that child or elder abuse is more common than you might imagine? Written for students, instructors, practitioners, and advocates in all related fields, this expanded and updated third edition of Cruel But Not Unusual: Violence in Families in Canada offers the latest research, thinking, and strategies to address this hard reality in Canada today. Violence takes many forms inside relationships and families, and the systems charged with responding and helping can actually add to the harm, further isolating and endangering victims. Nowhere is this more evident than in intentionally marginalized communities, such as Indigenous, Black, people of colour, LGBTQI2S+, people with disabilities, and immigrant, refugee, and non-status women. From recommendations on resisting anti-Black state-sanctioned violence, to a call to action on partner abuse within LGBTQI2S+ communities, the book offers bold ideas for moving forward, highlighting the work of researchers and activists from these communities. Using a range of perspectives (feminist, trauma-informed, intersectional, anti-oppression) and including diverse couple and family relationships and settings (foster care, group homes, institutions), the contributors track violence across the life course, addressing the impact on the brain, trauma, coercive control, resilience, disclosing abuse, the MeToo movement, self-care, and providing practical case examples and guidelines for working with children, youth, adults, couples, families, and groups. The result is an authoritative source that offers new insights and approaches to inform understanding, policy, practice, and prevention.

Ce mémoire s'intéresse aux perspectives d'intervenantes/travailleuses sociales sur les pratiques d'intervention à privilégier auprès de femmes victimes de violence conjugale et présentant des troubles mentaux modérés. L'étude a été effectuée auprès de six intervenantes/travailleuses sociales issues de centres de différents services sociaux spécialisés de la région de Québec et possédant de nombreuses années d'expérience de travail avec des femmes victimes de violence conjugale et aux prises avec des troubles mentaux modérés. Les perspectives d'intervention de nos intervenantes reposent sur plusieurs approches, mais elles privilégient l'approche féministe puisque, selon elles, elle permet aux femmes de comprendre à la fois la dynamique et la cause sociétale de la violence conjugale à laquelle elles font face. Dans leur pratique quotidienne, les intervenantes participantes à notre étude estiment que les troubles mentaux des victimes sont mal diagnostiqués. Elles expliquent que les médecins en santé mentale traitent les symptômes de santé mentale des victimes sans vraiment tenir compte de la dynamique de violence conjugale dans laquelle elles vivent. Ce qui nous permet de déduire qu'actuellement l'approche médicale prend le dessus sur l'approche psychosociale et que les répercussions de la violence conjugale sur les victimes sont catégorisées comme de simples problèmes de santé mentale. L'exploration et l'analyse des résultats des avis des intervenantes confirment d'une part, que les conséquences sur le plan de la santé mentale sont inhérentes au vécu de victimisation et qu'une portion non négligeable des femmes victimes de violence conjugale développeront des troubles mentaux dans ce contexte; d'autre part, ils montrent que la collaboration entre les professionnels en santé mentale (médecins et psychiatres) et les intervenantes des centres spécialisés en violence conjugale est essentielle pour bien cerner cette problématique et mieux répondre aux besoins des femmes violentées.

When, why and how can religion and culture be both sources, and places of expression for fundamentalisms, particularly in relation to politics? Those are the central questions asked throughout this book alongside a discussion on the result when religion, strenthened by culture, is used as a political tool to access moral and social power. Cultural and religious messages often form the basis of decisions, laws and programs made in politics, and have a direct effect on society in general, and on women and gender relations in particular. The various forms taken by fundamentalisms in some African countries and the contexts under which they have emerged, the ways in which they (re)shape identities and relationships between men and women are also analysed in this book. These fundamentalisms are frequently sources of concern in social debates, in feminist and feminine organizations as well as in academia and politics. The manipulation of cultures and religions are becoming progressively political, and consequently can cause social discrimination, or even physical, moral, and symbolic violence.