L'éthique des affaires est un aspect important des opérations commerciales modernes. Il fait référence aux principes moraux et aux valeurs qui dictent la manière dont les activités commerciales doivent être menées. Le concept d'éthique des affaires englobe un large éventail de pratiques, notamment la transparence, l'honnêteté, le respect des droits de l'homme, les pratiques de travail équitables, la gestion de l'environnement et le leadership éthique. L'éthique des affaires est importante pour les parties prenantes internes et externes d'une organisation. En interne, les entreprises qui privilégient les pratiques éthiques se sont révélées améliorer le moral de leurs employés, leur productivité et leur satisfaction professionnelle globale. Sur le plan externe, les pratiques commerciales éthiques peuvent contribuer à bâtir une réputation positive, à fidéliser la clientèle et à accroître la rentabilité à long terme. Plusieurs facteurs critiques ont contribué à l'émergence de l'éthique des affaires en tant que pierre angulaire des pratiques commerciales modernes. Ces facteurs incluent la prise de conscience et l'inquiétude croissantes du public à l'égard des questions éthiques, le renforcement des exigences réglementaires et légales et l'évolution des normes sociales et morales. Cela a conduit au développement de la responsabilité sociale des entreprises, qui reconnaît la responsabilité des organisations d'agir de manière socialement responsable, en tenant compte de l'impact de leurs activités sur l'environnement, la société et l'économie. En conclusion, l'éthique des affaires est devenue un concept fondamental des opérations commerciales contemporaines, sa contribution allant au-delà des simples profits financiers. Il met l'accent sur le rôle des organisations dans la société et souligne l'importance de fonctionner d'une manière juste et équitable qui respecte les intérêts de toutes les parties prenantes. Dans l'ensemble, les entreprises qui donnent la priorité aux pratiques éthiques démontrent leur engagement en faveur de pratiques commerciales durables et responsables qui favorisent le bien-être de la société dans son ensemble. Le succès de ces entreprises repose sur leur capacité à trouver un équilibre entre la rentabilité et un agenda social plus large. Alors que les entreprises continuent d'évoluer et de s'adapter à un paysage en constante évolution, il est clair que l'éthique des affaires restera la pierre angulaire des pratiques commerciales responsables et durables.

Trois parties. La première présente une typologie de l'éthique de l'entreprise élaborée par Michel Dion. L'auteur applique ensuite cette typologie à seize études de cas (onze de plus que dans l'édition de 1994). La dernière partie réunit six allocations sur les diverses facettes de l'éthique des affaires prononcées lors du congrès de 1993. [SDM].

« C’est au cours des années 1960, avec la naissance des mouvements d’opinion et l’expression de nouveaux champs d’interrogation éthique, qu’apparaissent aux États-Unis, dans le cadre de la réflexion appliquée, plusieurs pôles différents (bioéthique, éthique professionnelle, éthique environnementale, éthique des affaires...) qui vont se stabiliser, et acquérir progressivement leur lettre de noblesse au cours des années 1970. [...] L’éthique des affaires vise précisément à guider le comportement personnel des dirigeants d’entreprise, et au-delà, de toute personne engagée à l’un ou l’autre titre, dans l’activité économique. [...] Cette éthique des affaires connaît cependant des problèmes : d’abord, il n’est pas facile d’harmoniser l’éthique avec la maximisation du profit visé par l’entreprise et même à long terme, et ensuite, elle aura beaucoup de choses à perdre si les recommandations s’écartaient trop des intérêts des investisseurs. Il faut " reconnaître que, dans la mesure où éthique et profit divergent sensiblement, les injonctions de l’éthique des affaires sont autodestructrices ". En effet, qu’il s’agisse du recrutement sans discrimination, de l’environnement et autres au nom de l’éthique, toute entreprise qui " s’écarterait significativement du comportement le plus profitable, s’exposerait à l’invasion des concurrents moins scrupuleux, à l’érosion de ses parts de marché et, ultimement à la faillite ". »

MéthodologieCe cours est construit sur une approche phénoménologique qui donne la pleine mesure à l'observation, à l'analyse et à l'expérimentation, tout en s'appuyant sur des références en philosophie et psychologie. Il vise à éclairer les principes éthiques universellement reconnus, à affiner les modalités de leur application et enfin à prendre conscience des effets liés à leur pratique effective. Il s'appuie sur une interactivité forte et l'analyse. Il s'agit en effet de construire en commun des outils d'analyse, de dégager des processus, des manières de faire transposables à des contextes variés, favorisant ainsi la constitution d'un savoir partagé sur l'éthique. S'engager dans une pratique quelle qu'elle soit nécessite d'organiser son activité. En l'occurrence, il s'agit de définir à la fois un programme de base et des critères et des outils d'évaluation internes et externes du progrès éthique, permettant le réajustement ou l'évolution de ce programme. La prise de conscience des résistances, surtout internes, qui ne se manifestent qu'à partir du moment où l'on décide de pratiquer réellement l'éthique, permet de mettre l'accent sur la notion de courage éthique et sur l'importance de développer un état d'esprit de chercheur.Intitulé des séances -De la nécessité d'une éthique individuelle-Introduction à l'éthique individuelle-Le rôle de l'autre dans la pratique de l'éthique -Responsabilité et effets de nos actes-La pratique du courage-Formalisation d'une pratique de l'éthique individuelleLa notion de pratique éthique constitue le fil directeur qui relie les différentes séances. En tant que pratique, l'éthique est une activité transformatrice de soi et de son rapport à autrui. Elle constitue un élément clé non seulement du mieux-être individuel mais dans le management, son impact sur la performance d'une organisation est également notoire. Or, la pratique de l'éthique individuelle n'est pas une activité solitaire livrée à l'inspiration de chacun. Elle peut être analysée, partagée, discutée; elle l'a été, souvent, par ceux-là mêmes qui proposaient de définir les cadres ou les fondements universels de la morale. Elle se soutient de représentations générales ou de modèles touchant à la nature du soi, à sa structure et à la dynamique de son développement; elle implique des phases, des étapes, tout un progrès dont on peut chercher à définir les conditions, sans perdre de vue le caractère contextuel de la pratique et sa dimension interpersonnelle, liée à la situation particulière de l'individu dans le collectif. Les différents éclairages apportés au fil des séances viseront à sensibiliser les lecteurs à ces enjeux dans le contexte professionnel. Il inscrira l'acte moral dans une démarche au long cours, c'est-à-dire une pratique concrète susceptible de développer en chacun des dispositions et habitudes éthiques qui ne se réduisent pas à des recettes de management. Dans cette perspective, on insistera sur l'importance de certains facteurs subjectifs de l'agir moral tels que l'intelligence émotionnelle, l'empathie, les puissances qui participent à la formation et à l'expression du soi, etc.

En trois parties: le raisonnement éthique en affaires; les études de cas; l'éthique des affaires, un problème ou un défi?

Cet ouvrage propose aux étudiants en management comme aux acteurs de l'entreprise : une compréhension approfondie des termes génériques employés dans le domaine de l'éthique des affaires et de la responsabilité sociale de l'entreprise, une mise en perspective des outillages qui leur sont associés à partir d'une description et d'une analyse de ces instruments. Il sort des sentiers battus et dépasse le niveau des études de cas, des descriptions rapides et des prescriptions faciles. Il a pour objet de contribuer à la réflexion de ses lecteurs et non pas de conforter une idéologie dominante, qui d'ailleurs ne s'applique pas dans les faits.

Cet ouvrage s'est fixé de rendre intelligible un fait que l'actualité récente a rendu indéniable : l'entreprise est concernée par l'éthique. Il est le fruit d'un travail collectif enrichi par le foisonnement croisé et le regard critique porté sur les multiples approches du management et de l'entreprise. Il fournit des clefs de compréhension de ce qui se joue dans les organisations et s'exprime dans le registre sémantique de l'éthique, favorisant ainsi le développement d'une pensée de la morale en entreprise.