Les rapports entre le politique et le religieux occupent une place très importante dans le domaine de la recherche. Pour les pays occidentaux la sphère politique et religieuse est bien distincte. En terre d'islam, le couple religion-islam va couvrir l'espace de vie dans sa totalité, l'Islam est source du politique, c'est-à-dire la vie d'ici bas et du spirituel, une confusion qui fait que les musulmans jusqu'à nos jours n'ont toujours par résolu l'équation sphère politique et sphère religieuse. Tout au long de l'histoire islamique les califats jaloux de leurs prérogatives, vont tout faire pour affirmer leur légitimité et leur domination, une pratique qui va créer dans l'imaginaire musulman un repère sur l'art de la gouvernance, plus tard un exemple à suivre. En 1925 un 'Alim va marquer une rupture avec la confusion du politique et de la religion, proposant une séparation entre les deux et la recherche d'une nouvelle science politique, celle qui se base sur la raison. Notre travail de recherche a comme point de départ l'ouvrage polémique d'Ali Abderraziq, L'islam et les fondements du pouvoir, nous avons voulu remettre au goût du jour les thèses avancées dans cet ouvrage que Abdou FILALI-ANSARY qualifie de traité décisif sur une question majeure et délicate, celle des rapports entre le pouvoir politique et le pouvoir religieux. Nous nous sommes intéressés dans ce travail aux rapports entre les deux pouvoirs dans les moments fondateurs de la pensée islamique, à savoir la période prophétique, celle des califes et le monde d'aujourd'hui. La période de naissance de la umma fut celle de propagation du message divin mais aussi création d'une communauté, qui va vite, par un acte naturel chercher à s'unir autour d'un chef une fois que Mohamed n'est plus de ce monde. De ce fait La question de la succession va rythmer la vie politique dans le monde musulman, et souvent c'est dans le sang que les conflits vont être résolus. Nous avons tenté d'approcher les liens entre les deux pouvoirs. Pour finir nous nous sommes intéressé au retour du discours islamique.

C'est autour de la structure juridique de l'État que les relations aussi bien internationales qu'interpersonnelles sont aujourd'hui articulées, dans un contexte fortement marqué par l'hypothèse rebattue d'un « retour du religieux » dans la marche du monde. Le but de cette étude est de confronter ces deux éléments spirituel et temporel : il s'agit en effet de déterminer l'impact réel de l'islam sur le droit constitutionnel des États qui, précisément, déclarent fonder toute leur organisation sur son message sacré. Or, comme le montre bien l'examen approfondi des exemples emblématiques choisis (Arabie Saoudite, Iran et Égypte), l'État musulman est loin d'être exclusivement déterminé par le seul but spirituel qu'il affirme poursuivre. L'impact de l'islam sur son droit constitutionnel se révèle ainsi n'être finalement que relatif.

La proclamation en 2015 du califat en Irak et en Syrie, près d’un siècle après sa suppression sous Atatürk, invite à s’intéresser aux notions de pouvoir et d’autorité en Islam et à la question des rapports entre religion (dîn) et pouvoir temporel (dawla). Ce livre propose d’aborder la question des pouvoirs et autorités en Islam à travers une série de textes portant à la fois sur des notions théoriques en lien avec l’exercice de l’autorité (arts de gouverner, charia), sur des représentants de l’autorité (califes, sultans, émirs, rois, présidents, oulémas), sur les femmes et le pouvoir, et sur des expériences de contestation, voire de violence.

Au moment même où toutes nos idées reçues sur les rapports entre Occident et Moyen-Orient sont en passe d’être bousculées par le vent de l’histoire, celui que le New York Times qualifiait de « doyen des études moyen-orientales » livre sa vision du rôle de la religion dans cette partie du monde. Quel est réellement le poids de l’islam dans la politique, par le passé et de nos jours ? La démocratie est-elle possible en terre d’islam ? Pourquoi les discours extrémistes ont-ils un tel impact ? Pourquoi la question de la place des femmes dans la société est-elle si sensible ? La paix et la liberté sont-elles vraiment possibles ? Les sociétés du Moyen-Orient s’occidentalisent-elles en profondeur ? Sur toutes ces questions que l’actualité nous incite à revisiter, l’un des plus grands spécialistes de l’islam présente le dernier état d’années de réflexion et d’étude. Considéré comme l’un des meilleurs interprètes de la culture et de l’histoire du Moyen-Orient, Bernard Lewis est historien, professeur émérite à l’Université de Princeton. Il a récemment publié Que s’est-il passé ? L’islam, l’Occident et la modernité et L’Islam en crise.

The translation of an essay first published in Egypt in 1925, which took the contemporaries of its author by storm. At a time when the Muslim world was in great turmoil over the question of the abolition of the caliphate by Mustapha Kamal Ataturk in Turke

Originally published in 1975, this book was something of a pioneering study. It examines the three main traditions of African educational development – indigenous, Islamic and ‘Western’ – and the resulting harmonies and conflicts that arise from these traditions. Its contributors are all specialists writing about their own particular area of interest covering many countries of tropical Africa. They include a number of well-known African scholars as well as some comparatively new names in the field of African Studies at the time. A feature of the book is the attention that it gives to the education of women – an aspect of ‘nation-building’ that had often been rather neglected. This study is an inter-disciplinary work, calling into contribution History, Sociology, Anthropology, Law, Linguistics, and Medicine, as well as Education. It seeks to show how complex the educational situation is in Africa – and how this complexity needs to be appreciated as a background to educational planning. Nobody who has read this volume will be inclined to dismiss educational reform in Africa as ‘a relatively simple matter’ – a point of view too frequently implied by those who have not studied the subject in depth. ‘Off with the old – on with the new’ cannot be so easily implemented as critics within and without the continent sometimes seem to think. More constructively, however, this volume provides many useful insights into ways in which social tension may be reduced and harmony promoted in, and through, education. Although it is likely to be of most immediate value to those who are concerned with African education and its administration (especially in teacher-education), the book constitutes a significant contribution to understanding problems of ‘development’.