Le Canada n'avait pas connu de politicien de la trempe de Stéphane Dion depuis Pierre Trudeau. Ses réponses cinglantes aux déclarations du Premier ministre Lucien Bouchard sur la séparation ont rendu les souverainistes furieux. Et ses discours ont étonné les commentateurs, toutes tendances politiques confondues. Pour la première fois depuis longtemps, un politicien a eu l'audace de prendre à partie l'opposition. Comme Trudeau, Dion est un brillant universitaire, recruté par le Parti libéral du Canada en raison de ses profondes convictions et de son désir d'imprimer un nouveau dynamisme au fédéralisme canadien. Nommé ministre des Affaires intergouvernementales et élu au Parlement, il s'est retrouvé au coeur même des débats portant sur les grands enjeux en matière des relations fédérales-provinciales. Mais ce sont ses incursions au Québec qui ont attiré l'attention des médias. Ses lettres au Premier ministre Bouchard et au vice-premier ministre Bernard Landry ont défini pour la première fois le coût de la séparation. Il a irrité les séparatistes en déclarant que si le Canada était divisible, le Québec l'était aussi. Il a aussi irrité les anglophones en présentant la Loi 101, la loi du Québec qui porte sur la langue, comme une grande loi canadienne. Stéphane Dion parle avec clarté et passion de la complexité, de la beauté et des contradictions du Canada. Le pari de la franchise définit sa pensée en matière de réconciliation nationale.

Depuis 1967, année du centenaire de la Confédération, de nombreux épisodes de crise politique et de difficultés économiques ainsi que les événements internationaux ont contribué à la transformation de la société canadienne et continueront de façonner son avenir. En tenant compte de ces diverses difficultés et opportunités rencontrées dans le passé, à quoi ressemble l’avenir du Canada? Dans Réfléchir sur notre passé pour aborder notre avenir, des diplomates, des politiciens, des chercheurs et des personnages en vue dans le domaine des droits de l’homme, dont Phil Fontaine, Michaëlle Jean, Ellen Gabriel, Paul Heinbecker, Bob Rae, Jean Charest et David Suzuki mettent en commun leur sagesse et leur expérience des événements qui ont marqué l’histoire du pays au cours des cinquante dernières années. Réfléchissant au rôle complémentaire à la Chambre des communes du Sénat au Canada, ils examinent des enjeux clés comme la condition des peuples autochtones, les obligations imposées par la Charte des droits et libertés, la reconnaissance des deux langues officielles et les référendums sur l’unité nationale. Les collaborateurs abordent aussi la transformation de l’économie dans un monde numérisé et un système planétaire, le rôle du Canada sur la scène mondiale à une époque de tension croissante, le flot accru de réfugiés, les changements climatiques et l’incertitude entourant l’avenir de l’Arctique, la concurrence scientifique et culturelle sur le marché international et l’avenir de la démocratie parlementaire. Corrigeant les fausses idées à propos du rôle actuel du Sénat et donnant le contre-argument à une réforme radicale du Sénat, Réfléchir sur notre passé pour aborder notre avenir propose de riches perspectives et un aperçu fascinant de l’évolution probable du Canada au cours des prochaines années.

This report is intended as an evaluation of the initiatives taken by the federal government in the area of immigration to OLMCs since the tabling of the 2003 report. [...] What this takes into account is the attraction that English can have on immigrants in Quebec, or used to have in the past.25 The issue of the definition and counting of immigrants who's FOLS is French and their inclusion in the statistics for the francophone group prompted many questions among the Committee members. [...] Statistics Canada treats double responses as follows: half the respondents in the French- English FOLS group are indexed as francophones and the other half as anglophones, so as to respect the relative frequency of use.26 This was the procedure decided upon by Treasury Board in the 1990s: The thing is that usually what the Treasury Board does is, and the approach that was adopted in the early 1990 [...] To respond to the recriminations of the FCFA, another order in council was published in August 2010, stating that the simplified census questionnaire of May 2011 will include additional questions on language in order to comply with the provisions of the OLA relating to offer of services to the population. [...] It would be in the interest of the federal government, the provinces and territories, and the communities, within the framework of their partnerships, to harmonize their definitions and variables and to coordinate the treatment of their statistics in order to obtain comparable data on immigration to OLMCs.