Met en évidence les savoirs pratiques et les capacités entrepreneuriales des femmes, qui contribuent ainsi à assurer la survie des populations confrontées à la pauvreté et à de graves problèmes économiques.

Qu’elles soient en sciences et technologies ou dans d’autres types d’activités humaines, qu’elles soient du Sud ou du Nord (distinction pour identifier les pays plus riches de ceux plus pauvres), les femmes du monde aspirent à une égalité d’accès aux carrières et professions, aux services et privilèges ainsi qu’au succès dans l’exercice de ces activités professionnelles et sociales. Cet ouvrage collectif aborde la thématique du développement durable et le genre sous deux angles différents: les grands enjeux des femmes du Sud et ceux des femmes en sciences, technologies, ingénierie et mathématiques en termes de démocratie, de citoyenneté et de leadership.

Il existe partout dans le monde une multitude d'initiatives locales spécifiquement féminines combinant activités économiques (production, consommation, finance, etc.) et politiques (défense des droits) et pourtant celles-ci sont quasiment ignorées de l'opinion publique et du domaine académique. La mobilisation des femmes pour faire de l'économique autrement est-elle une résistance et un palliatif à la mondialisation libérale ? Ou assiste-t-on à la construction d'une alternative ? Telle est la question centrale de cet ouvrage. Isabelle Guérin est socio-économiste, chercheur à l'Institut de recherche pour le développement, responsable du programme « Travail, finances et dynamiques sociales » de l'Institut français de Pondichéry Madeleine Hersent, directrice de l'association ADEL (Association pour le développement économique local) Laurent Fraisse est socio-économiste, chercheur au Laboratoire interdisciplinaire pour la sociologie économique.

This book provides a systematic account of the changing priorities, procedures and practices of French NGOs active in overseas development work. It explores whether French NGOs are eschewing wider trends in the Northern NGO sector and uses Resource Dependence theory and a case study of NGO field-work in Cameroon to shed light on these actors.

Since the mid-1990s, Morocco has sought to present itself as a model of genuine and gradual reform, with decentralisation as a key tenet of this. Here, Sylvia Bergh investigates the dynamics of popular participation and local governance, testing the extent to which the current structure builds local capacity, or whether it is, in fact, a tool for 'soft' state control. She narrates the realities of local administration and civil society to shed critical light on questions of democratic transition in North Africa. Her assessment of decentralisation and participatory development projects in rural Morocco, and the legal and policy frameworks in which they operate, leads to the conclusion that they have generally not yet led to an expansion of a civil society able to build local capacity or enhance bottom-up empowerment. Grounded in an approach of the 'anthropology of policy', this book makes an important contribution to literature on the democratisation, development and governance in North Africa.