L'objectif de cette étude est de recenser les pratiques lors des suivis de reproduction réalisés par les vétérinaires et les attentes des éleveurs. 128 vétérinaires et 124 éleveurs ont répondu au questionnaire. L'organisation du suivi n'a pas beaucoup évolué dans le déroulé des visites. Le développement des outils informatiques et l'apport d'une vision globale par le vétérinaire sont les grandes avancées de ces dernières années. Le développement du suivi de reproduction dans les années à venir est une volonté de la majorité des praticiens qui proposent ce type de suivi. Pour développer ce service, il est nécessaire de passer par une étape de démarche marketing. Celle-ci inclue de connaître ses forces et faiblesses et de positionner son offre de suivi. Cela dans le but de de cibler sa clientèle et personnifier son offre. Dans le cadre du suivi de reproduction, il est envisageable de décliner son offre en 3 niveaux : « Entry », « Premium », « Gold » en fonction de l'implication du vétérinaire au sein de l'exploitation. De plus il est possible pour s'adapter encore un peu à l'éleveur de proposer différent mode de facturation : un tarif horaire, un forfait par vache et un forfait annuel.

L'évolution actuelle de l'élevage laitier a vu l'apparition d'outils pour un élevage dit de précision. Avec l'augmentation de la taille des troupeaux, la diminution de la main d'oeuvre et le contexte économique, les systèmes permettant l'automatisation d'actions et le suivi du troupeau se sont développés et perfectionnés. Les robots de traite représentent un condensé de la majorité des outils capables de réaliser des mesures automatiques. Ces outils intégrés permettent un suivi rapproché des mammites, de l'alimentation et de la reproduction des vaches laitières. Notre travail a été structuré en deux parties : une synthèse bibliographique pour recenser les informations fournies par ces capteurs et leur potentiel d'aide concernant la santé ou la reproduction de ses vaches. La deuxième partie, expérimentale, a été restreinte à la valorisation de quelques informations fournies par le robot de traite : le poids vif et les données sur la reproduction. L'objectif a été de concevoir une méthode de valorisation des mesures de poids pour le conseil en reproduction fourni par les vétérinaires. La méthode a été testée sur un échantillon de 142 vaches. Dans un premier temps, les résultats de fertilité et fécondité ont été comparés en fonction du poids relatif auquel la première insémination a été réalisée. Ensuite, certains résultats de la fertilité et de la fécondité ont été comparés en fonction de plusieurs paramètres descriptifs de la dynamique de perte de poids en début de lactation. Dans la première étude, sans prendre en compte les éventuels facteurs de confusion, les analyses n'ont pas mis en évidence de différences significatives entre les groupes en ce qui concerne la fertilité. Cependant, nous avons identifié un intervalle vêlageinsémination fécondante plus long chez les vaches inséminées pour la première fois à un poids relatif inférieur à 92,5 % du poids au vêlage. Dans la deuxième étude, nous avons décrit différents types de dynamiques de perte de poids. La comparaison des différents groupes formés n'a pas permis de mettre en évidence de différences significatives. Compte tenu de la taille de notre échantillon, nous n'avons pas pu étudier finement la relation entre cette dynamique et la performance reproductive des animaux. Un élargissement de l'étude à un grand nombre d'élevages et une amélioration du travail de modélisation doivent être mis en place pour vérifier les résultats.

L'évolution actuelle de l'élevage laitier a vu l'apparition d'outils pour un élevage dit de précision. Avec l'augmentation de la taille des troupeaux, la diminution de la main d'oeuvre et le contexte économique, les systèmes permettant l'automatisation d'actions et le suivi du troupeau se sont développés et perfectionnés. Les robots de traite représentent un condensé de la majorité des outils capables de réaliser des mesures automatiques. Ces outils intégrés permettent un suivi rapproché des mammites, de l'alimentation et de la reproduction des vaches laitières. Notre travail a été structuré en deux parties : une synthèse bibliographique pour recenser les informations fournies par ces capteurs et leur potentiel d'aide concernant la santé ou la reproduction de ses vaches. La deuxième partie, expérimentale, a été restreinte à la valorisation de quelques informations fournies par le robot de traite : le poids vif et les données sur la reproduction. L'objectif a été de concevoir une méthode de valorisation des mesures de poids pour le conseil en reproduction fourni par les vétérinaires. La méthode a été testée sur un échantillon de 142 vaches. Dans un premier temps, les résultats de fertilité et fécondité ont été comparés en fonction du poids relatif auquel la première insémination a été réalisée. Ensuite, certains résultats de la fertilité et de la fécondité ont été comparés en fonction de plusieurs paramètres descriptifs de la dynamique de perte de poids en début de lactation. Dans la première étude, sans prendre en compte les éventuels facteurs de confusion, les analyses n'ont pas mis en évidence de différences significatives entre les groupes en ce qui concerne la fertilité. Cependant, nous avons identifié un intervalle vêlageinsémination fécondante plus long chez les vaches inséminées pour la première fois à un poids relatif inférieur à 92,5 % du poids au vêlage. Dans la deuxième étude, nous avons décrit différents types de dynamiques de perte de poids. La comparaison des différents groupes formés n'a pas permis de mettre en évidence de différences significatives. Compte tenu de la taille de notre échantillon, nous n'avons pas pu étudier finement la relation entre cette dynamique et la performance reproductive des animaux. Un élargissement de l'étude à un grand nombre d'élevages et une amélioration du travail de modélisation doivent être mis en place pour vérifier les résultats.