La formation initiale doit-elle être ajustée aux évolutions prévisibles des emplois ? Faut-il davantage " professionnaliser " les formations ? Faut-il les spécialiser ou assurer une formation plus générale permettant de s'adapter à ces évolutions ? Tous les décideurs du champ emploi-formation se trouvent confrontés à ces interrogations, qui s'inscrivent également dans le débat scientifique. Pour les éclairer, cet ouvrage propose une analyse des liens réels entre formations et emplois et tente de comprendre pourquoi ils sont ainsi. Il s'appuie essentiellement sur les résultats de l'enquête Génération 98 du Céreq (Centre d'études et de recherches sur les qualifications), qui permettent de repérer les caractéristiques des emplois occupés au cours des premières années de vie active. La diversité des éclairages et des matériaux réunis par les auteurs de cet ouvrage - membres du Céreq et d'autres équipes de recherche - permet de mieux comprendre les relations entre formations et emplois et, ce faisant, peut contribuer à modifier les représentations, à donner de nouveaux repères à tous les acteurs concernés par cette question d'une constante actualité. La première partie montre comment les acteurs - système éducatif, responsables d'entreprises, décideurs nationaux et régionaux - se positionnent par rapport à cette question. La deuxième montre qu'une " bonne correspondance " entre formation initiale et emplois occupés, tant en termes de niveaux que de spécialités, n'est pas aujourd'hui la règle en France, même pour les formations professionnelles. La troisième analyse comment la volonté d'ajuster les formations aux emplois se heurte aux stratégies des différents acteurs. Enfin, la dernière partie met l'accent sur les phénomènes de " déclassement ".

Étude des relations entre formations et emplois, à partir d'une enquête du Centre d'études et de recherches sur les qualifications (CEREQ). L'ouvrage analyse le rôle des acteurs comme le système éducatif ou les responsables d'entreprises face à la formation. Il montre ensuite l'inadéquation entre formation initiale et emplois occupés. Des thèmes comme celui du "déclassement" sont aussi exposés.

As higher education continues to expand and an increasing number of graduates enter the workforce, this insightful book considers the crucial social and economic questions raised by this societal shift. F‡tima Suleman, Pedro Videira and Pedro Teixeira bring together an array of experts to illustrate the connections between higher education and the labour market across continents.

Contains - for the UK - a survey of the main barriers to employment for young people, an assessment of the existing measures to improve the transition from school-to-work, and a set of policy recommendations.

This open access volume identifies the common and specific aspects of social mechanisms that generate inequalities, through comparative analyses of different dimensions in which inequalities are expressed. It includes studies on social inequalities in 5 European and 5 Latin American countries, along 11 thematic axes: inequalities in the labour market and labour trajectories; asymmetries in the relationship between training and employment; inequalities in work and family life; educational inequalities; geographical and social inequalities: ethnicity and language; social inequalities, migration and space; uncertainty, strategies, resources and capabilities; inequality of opportunity: intergenerational social mobility; social policies; gender inequalities; and research methodology. This volume is the result of a large collaborative project on social inequality funded by the European Commission: the International Network for Comparative Analysis of Social Inequalities. Taking into account diverse perspectives and approximations, the collaborators have created a general analytical framework as a model of analysis of social inequalities. The various contributions in this volume help readers gain a global outlook and help reflect on social inequalities in a comparative perspective. This volume addresses social science graduate and postgraduate students, researchers, social policy makers, as well as a broader academic audience interested in social inequality.