L’appareil de formation des militaires est réactif et déjà largement rationalisé. Les militaires français suivent des parcours exigeants, qui font la qualité de leur engagement en opérations. Afin de conforter la place des armées dans la Nation et rester en phase avec les évolutions technologiques et sociétales, l’appareil de formation doit aujourd’hui poursuivre son ouverture vers les institutions civiles, tout en gardant ce qui constitue son ADN : développer chez ces hommes et femmes le sens de l’engagement au service des autres et du dépassement de soi. Les propositions des rapporteurs sont les suivantes : – augmenter, dans les écoles d’officiers, la proportion de places offertes aux étudiants ayant déjà accompli un premier parcours universitaire ; – encourager les grandes écoles militaires à décloisonner leurs cursus pour tendre vers des modèles d’écoles uniques, assorties d’un insigne commun ; – augmenter la proportion d’élèves-officiers effectuant un semestre de scolarité dans un autre établissement d’enseignement supérieur et accueillir, dans le même temps, une plus grande proportion d’étudiants issus de ces établissements ; – augmenter la proportion d’élèves-officiers effectuant un semestre de scolarité dans une académie militaire étrangère et accueillir, dans le même temps, une plus grande proportion de cadets issus de ces établissements ; – encourager les écoles militaires à adopter un statut d’établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPSCP) ; – favoriser la création, dans chacune des armées, d’écoles à destination des élèves en situation d’échec scolaire, en y consacrant des moyens spécifiques ; – doter au plus vite les armées d’un outil complet de connaissance des coûts de l’appareil de formation ; – définir une méthodologie, commune aux trois armées, permettant de préparer et de développer des partenariats de formation avec les industriels ; – amplifier la féminisation des effectifs des cadres des écoles et des centres de recrutement pour promouvoir la mixité des choix de carrière des femmes.

Examines the implementation of competency based education and training in a number of countries.

In April 2013, the International Network on Innovative Apprenticeship (INAP) hosted its fifth international conference in Johannesburg, South Africa, in co-operation with the International Labor Organization (ILO), bringing together researchers, policy makers, and practitioners from 34 nations. The title of the conference - "Apprenticeship in a Globalized World: Premises, Promises and Pitfalls" - points out the need for apprenticeship to deliver on its promise of workplace skills and for it to develop and change as world economies develop. An international exchange of ideas among researchers from all over the world is necessary to identify cases of good practice and facilitate the transfer of knowledge and innovation, also within the frame of informal apprenticeships. This book, a summary of the papers presented and discussed at the Johannesburg conference, is split up equally into five key topics: Introducing Apprenticeship: Backgrounds, Changes, and Difficulties * Enabling Learning Opportunities in Workplaces and Informal Contexts * Competence Assessment and Development * Managing Transitions from VET into the World of Work * Curriculum Design, Apprenticeships, and National Qualification Frameworks. (Series: Bildung und Arbeitswelt - Vol. 27)

This book presents an original multidisciplinary conceptual framework for the analysis of the processes of construction/transformation of workers' social rights. The framework was developed by taking an analysis of employment and social protection in the Latin European countries as starting-point, and thus offers an innovative alternative to the dominant approaches. It takes account of the institutional forms determining employees' resource flows and associated rights, and introduces a new analytical category of «resource regimes». Four spheres are identified for the observation of recent resource regime changes: employment systems, public policy frameworks, social hierarchies and industrial relations systems. The various chapters explore how each of these spheres participates in the institution of social rights over resources, and identify key vehicles of change such as transformations in forms of employment, labour market policies, pension reforms, the swing to a logic of competencies, social pacts, and the processes involved in the construction of the European Union. The book brings to the fore the dynamic relation between employment, wages and social rights and aims to contribute to current debates on social protection reforms and employment policies implemented at both national and European levels.

Les boulangers sont des entrepreneurs qui évoluent dans un environnement très compétitif. Lorsqu'ils prennent en charge leur première affaire, même s'ils disposent d'une solide formation métier, il leur est difficile de repérer et de mettre en œuvre tous les leviers de la performance. Véritable guide pour le pilotage de leur entreprise, cet ouvrage vise à les accompagner dans la prise de décision dans tous les champs de la gestion. Le boulanger, comme tout chef d'entreprise, doit faire face à de très nombreuses situations. Il est nécessaire de compléter son savoir-faire par des compétences et des connaissances pour opérer les meilleurs choix face aux nombreuses questions pouvant se poser à lui, parmi lesquelles : quels sont les critères qui doivent retenir mon attention quand je choisis de créer ou de reprendre une boulangerie ? Comment évalue-t-on une boulangerie ? Quels choix juridiques dois-je opérer ? Comment manage-t-on une petite équipe ? Quelles sont les erreurs à éviter ? Quelles sont les obligations réglementaires auxquelles sont astreintes les boulangeries ? Les réponses apportées par l'auteur sont le fruit d'un travail de synthèse qui s'appuie sur des textes de loi mais aussi sur un inventaire des bonnes pratiques. Celles-ci sont issues à la fois d'entreprises de secteurs différents mais aussi d'une observation sur le terrain.

Anke Hanft and Michaela Knust The present study examines and compares the structure and organisation of c- tinuing higher education in six countries: Austria, Finland, France, Germany, the UK and the USA. The focus is not just on current continuing education provisions at higher education institutions but also on the institutions themselves and their surrounding milieu. The study also attempts to move away from a purely national angle and to approach the topic from an international perspective. The conclusion is reached that when it comes to the development, establishment and professional implementation of continuing education provisions, German higher education ins- tutions lag behind the other countries in the comparison in almost all areas. The main ndings in terms of the three levels ‘system’, ‘institution’, and ‘programme’ are summarised below. 1 Continuing Education in the Higher Education System There are considerable divergences, both nationally and internationally, in the d- inition of the German term “wissenschaftliche Weiterbildung” (“academic c- tinuing education”). In the English-speaking world, a variety of terms such as “lifelong learning”, “adult education”, “continuing education”, “continuing higher education”, “university-level continuing education” or “continuing professional development” are often used as synonyms without any precise differentiation – and this is not perceived as a problem.