LA DEGRADATION CONTINUELLE DU MILIEU NATUREL EST DEVENUE DEPUIS 1960 UNE PREOCCUPATION INTERNATIONALE. ELLE A ENGENDRE UNE PRISE DE CONSCIENCE AU NIVEAU MONDIAL. DE CE FAIT, LA MAJORITE DES ETATS AFRICAINS ONT PERCU LA NECESSITE DE CONSERVER LEUR PATRIMOINE NATUREL. AUSSI, PLUSIEURS INITIATIVES ONT ETE PRISES EN MATIERE DE CONSERVATION DE LA NATURE. DEMEUREE PENDANT LONGTEMPS TIMOREE, LA POLITIQUE DES ETATS AFRICAINS EN GENERAL ET DES ETATS DE L'UDEAC EN PARTICULIER S'EST CONSOLIDEE PEU A PEU. DES REGLEMENTATIONS NATIONALES VISANT UNE GESTION RATIONNELLE DES RESSOURCES NATURELLES ONT ETE MISES EN OEUVRE DANS LES ANNEES 70. ELLES ONT ETE, EN OUTRE, RENFORCEES PAR UNE MULTITUDE D'INSTRUMENTS CONVENTIONNELS ADOPTES AU NIVEAU AFRICAIN ET UNIVERSEL. A L'HEURE ACTUELLE, LEUR APPLICATION EST RENDUE DIFFICILE PAR L'EXISTENCE DE NOMBREUX PROBLEMES AUSSI BIEN FINANCIERS, MATERIELS QU'HUMAINS. NEANMOINS, L'EXISTENCE DE CES DIFFERENTS INSTRUMENTS S'AFFIRME COMME UNE BASE ESSENTIELLE A L'HARMONISATION DE LA POLITIQUE DES ETATS DE L'UDEAC EN MATIERE DE CONSERVATION DE LA NATURE.

La construction de la nature en patrimoine ne relève pas seulement d’actions de conservation des ressources et espaces, mais également de stratégies économiques, politiques et identitaires. Au-delà de la diversité des objets et des acteurs, cet ouvrage explore les liens entre revendications patrimoniales, identitaires et territoriales. Les approches – historique, géographique, juridique ou anthropologique – permettent de dévoiler les composantes des conflits fonciers et de s’interroger sur le statut des savoirs locaux en Afrique et à Madagascar. Cet ouvrage s’adresse autant aux scientifiques qu’aux gestionnaires et décideurs et propose des pistes de réflexion et d’action pour la conservation de la biodiversité et la maîtrise partagée des ressources.