La 4ème de couverture indique : "Depuis longtemps, l'économie des pays occidentaux envoie des signaux inquiétants : fermeture d'usines, hausse inexorable du chômage, précarisation, forte hausse de la pauvreté et milliardaires dont la fortune augmente à toute vitesse, baisse du niveau de vie, réduction drastique des libertés. Les "révoltes" de l'Amérique de Trump, du Royaume-Uni du Brexit, la grande révolte des gilets jaunes en France, soutenue par 80% des Français, sont les signes que les peuples ne l'accepent plus. Tout cela ne vient pas de nulle part. C'est la conséquence de décisions politiques, elles-mêmes conséquences d'une théorie économique dominante, maquillée par mille ruses et mensonges : l'ultralibéralisme. Qui sont ses penseurs, quel est ce dogme, comment s'est-il diffusé, naturalisé sans même que la plupart d'entre nous ne s'en aperçoivent ? Sur son propre terrain, l'économie, nous démontrerons que les résultats de ce dogme sont piteux en utilisant des graphiques sur 60 ans des grandeurs économiques principales l'équivalent de l'expérience scientifique en économie. Nous démontrerons aussi ses mythes et ses pièges. Enfin, nous plongerons en profondeur dans les mécanismes aujourd'hui à l'oeuvre dans notre économie et leurs conséquences sur les hommes. Ces mécanismes nous conduisent obligatoirement au désastre économique, social, écologique et même anthropologique. Ce désastre n'est absolument pas innéluctable. Après le constat, viennent les antidotes à ce poison. Les solutions sont nombreuses et cohérentes. Serons-nous capables de les saisir ou laisserons-nous nos sociétés mourir ?

Approfondissant la réflexion entamée avec son best-seller No logo, Naomi Klein dénonce la tentative de prise de contrôle de la planète par un ultra-libéralisme mettant à contribution crises et désastres pour substituer la seule loi du marché aux valeurs politiques et culturelles des civilisations. Une histoire secrète du libre-échange remarquablement conduite et documentée.

Penser l’après-Covid est vital. Deux scénarios sont envisageables. Le premier est celui d’une aggravation de la crise sanitaire, économique et sociale, faute de réponses adaptées. Le scénario alternatif est celui de la maîtrise, même imparfaite, de la pandémie et d’une refondation de l’économie mondiale sur des bases plus saines et durables. Pour définir où se fixera le curseur entre ces deux scénarios, tout dépendra des politiques économiques et sanitaires mises en œuvre – de l’entreprise à l’économie mondiale en passant par un nouveau paradigme du travail et de l’emploi. Première solution : le repli sur soi, le protectionnisme et la guerre des monnaies, terreau de tous les populismes. Seconde solution : la prise de conscience que la coopération et la solidarité sont les seuls piliers d’une sortie de crise par le haut. La politique à mettre en œuvre ne peut pas être réformiste. Il faut des ruptures. Ce livre court et incisif en propose huit (revenu universel de base, transition énergétique, décentralisation, syndicalisme...). Il dessine ainsi le « chemin de crête » étroit qu’il est possible de suivre pour sortir de cette crise historique de manière équitable et pérenne. Chef économiste de Natixis, Patrick Artus est professeur associé à l’École d’Économie de Paris. Olivier Pastré est professeur d’économie à l’université Paris-VIII et président d’IMB Bank (Tunis). Ils sont tous deux membres du Cercle des économistes et ont publié ensemble Sorties de crise (Perrin, 2009).

Is the present economy working for you and those around you? Is your government in debt? In your country, is there a real drive to deal with climate change? Are you aware of the great urgency of doing this? Are you aware that many economists consider that one cannot address climate change and other urgent problems within the economic system we now have? If it seems to you that the world has come to an impasse, theres a solution in the form of a new kind of economic thinking, with many practical changes to match. Its called an ecological economy (EE). It calls us to put the health of all life on this planet as the central issue. The EE will focus on resources rather than only money. Money will no longer rule us; rather it will help us do what needs doing. And well measure capital in natural units, not money. Therell be employment for those who want it; and the extra jobs will be found in projects that will be directed at the health of the ecosphere; and that includes your health. The fields and forests that have been denuded of nutrients will, over time, be restored; carbon dioxide emissions from fossil fuels will be eliminated. The costs of such projects will be assessed in terms of resource requirements and the needed human effort, with money as the servant, not the boss. The nations will learn to cooperate betterit will be in all of their interests. The worlds burgeoning population will halt its expansion, just in time to give wild life the breathing space it needs.