Le terme “Service” a orienté les travaux de recherche et de formation lors du XIIIème Congrès de l'Association Internationale de Formation et de Recherche en Education Familiale (AIFREF). Il s'agissait, en l'occurrence, de se mettre au service de la petite enfance. L'acte qui consiste à se consacrer au service d'un être qui chemine sur la voie de l'autonomie a pris une consistance et une importance sans cesse croissantes au cours du développement de la modernité. Aujourd'hui, celle-ci connaît une profonde mutation : entrant dans la postmodernité, nous constatons que la notion de service prend un tout autre sens. Pour mieux être au service de l'enfance, il s'agit maintenant de savoir ce qui peut lui être utile. Qu'est-ce qui permet à l'enfant de grandir et de s'émanciper? Et, dès lors, quels services convient-il de rendre à l'enfance? Quelles sont la relevance, l'efficience, l'efficacité et la durabilité de ces services délibérément conçus et opérationnalisés? Ces questions ont fait l'objet d'une mise en examen et ont orienté les travaux du XIIIème Congrès de l'AIFREF.

Le droit de la famille, dans sa dimension civiliste, fortement ancré dans les cultures nationales des États membres, est une matière qui ne relève pas, en principe, du droit de l’Union européenne. Pourtant, il n’est plus possible d’affirmer que la matière échappe dans son entier au droit de l’Union. De nombreux aspects de la famille sont sous influence européenne, au point que l’on voit se dessiner les contours d’une « famille européenne ». L’ouvrage propose de mettre en lumière l’acquis européen en matière de droit de la famille, au prisme du droit matériel (citoyenneté européenne, politique sociale de l’Union, fonction publique européenne...), comme du droit international privé. Le droit de la famille de l’Union s’identifie alors comme un «droit spécial» complétant la diversité des droits nationaux de la famille. Sa signification théorique et politique dans l’Union est débattue par les auteurs, autant que son devenir. Loin de demeurer fragmentaire à côté des droits nationaux des États membres, il a probablement vocation à se densifier pour offrir aux citoyens et résidents européens un droit commun de la famille au sein de l’Union. Family law, with its civil law tradition, and strong roots in the national cultures of the Member States, does not normally fall within the scope of European law. However, it is no longer possible to argue that family law is outside European law entirely. There are many aspects of the family which are subject to European influence, to the point that the outlines of a «European family» are starting to emerge. This book is intended to highlight the European experience of family law and its substantive (i.e. European citizenship, EU social policy, EU civil service...) and private international law aspects. Union law therefore contains a form of «special» family law which is shared between the Member States and supplements their national family laws. Its theoretical and political importance in the Union, as well as its future, are discussed by the authors. Far from remaining fragmented alongside the national laws of Member States, it will likely develop to offer European citizens and residents a common family law within the EU.

This book is about the tumultuous and even passionate relationship between New Education and Educational Sciences, which are regarded as an inseparable «couple», intrinsically linked and surprisingly fruitful. Yet they remain irreconcilable and are mutually contradictory in a number of their elements and characteristics. Do Educational Sciences offer a scientific base or ideological support for New Education? Do the numerous new educational initiatives and reforms provide a «laboratory» for Educational Sciences or alternatives to the new scientific paradigms? Is this at the risk of their merging? And what is the price of these tensions? Specialists in the history of Educational Sciences and New Education from various geographical, cultural and disciplinary horizons explore the complex links between this powerful reforming movement and the nascent disciplinary field that emerged during the first half of the 20th century. Cet ouvrage analyse les relations tumultueuses - passionnelles même - de l'Education nouvelle et des Sciences de l'éducation: un couple indissociable - intrinsèquement lié et d'une étonnante fécondité - autant qu'inconciliable, nombre de leurs présupposés et caractéristiques se contredisant mutuellement. Les Sciences de l'éducation offrent-elles la base scientifique ou l'appui idéologique de l'Education nouvelle ? Les nombreuses expériences et réformes éducatives constituent-elles des laboratoires des Sciences de l'éducation ou des alternatives aux nouveaux paradigmes scientifiques ? Au risque de leur fusion ? Au prix de quelles tensions ? Des spécialistes de l'histoire des Sciences de l'éducation et de l'Education nouvelle d'horizons géographiques, culturels et disciplinaires divers explorent les rapports complexes entre ce puissant mouvement réformiste et le champ disciplinaire naissant durant la première moitié du 20e siècle.