Avec « l'Économie mondiale contemporaine », l'entreprise de Guy-Willy Schmeltz trouve sa véritable ampleur et l'enquête sur le monde d'aujourd'hui, dont « Bilan de l'Occident » et « La politique mondiale contemporaine » offraient, respectivement, le panorama philosophique et diplomatique, se parachève ici avec l'analyse économique des relations internationales. Jamais peut-être, la transformation de notre planète ne nous apparaît plus fondamentale et plus claire qu'à l'occasion de cette nouvelle étude. L'auteur, à nouveau, témoigne de son esprit de synthèse, en assemblant - autour des lignes fondamentales de l'évolution - les mille faits qui se sont succédé depuis 1945. Le souci de précision est tout aussi remarquable : pas un jugement qui ne s'appuie sur la description minutieuse d'un mécanisme, l'analyse d'une courbe, ou d'un tableau. Les trois livres qui composent cet ouvrage, nous révèlent chacun l'une des trois tendances essentielles des rapports économiques interétatiques : la naissance d'une économie mondiale : l'apparition de nouveaux espaces économiques ; la nécessité d'une mise en valeur du Tiers Monde. Le Tiers Monde est-il condamné à mort ? Si une révolution n'intervient pas immédiatement dans nos méthodes d'aide, aucun doute n'est possible, et l'événement conduira l'humanité à une catastrophe. Et pourtant, les remèdes sont à la portée des grandes puissances industrielles : politique des matières premières, coopération intellectuelle, investissements rationnels. Encore faut-il créer, en Occident, l'esprit de croisade, et abandonner les pratiques mercantiles dont nous avons trop témoigné. Entre le vieux libéralisme et le marxisme, « les nations prolétaires » peuvent trouver une voie médiane que nous devons les aider à emprunter. Avec une logique impressionnante, G.-W. Schmeltz rejoint ici les conclusions dégagées à la fin de sa « Politique Mondiale Contemporaine » et justifie son dernier chapitre de « Bilan de l'Occident ».

Ce livre est à la fois une histoire du processus du démarrage de l'Occident et une analyse des origines, de l'évolution et des causes du sous-développement économique qui touche les deux tiers de l'humanité. En effet, Paul Bairoch répond à cinq questions cruciales : Quels ont été les mécanismes qui ont permis la révolution industrielle ?Pourquoi le Tiers-Monde n'a-t-il pas imité cet exemple au XIXe siècle ?Que s'est-il passé dans ce Tiers-Monde depuis le début du XXe siècle ?Quels sont aujourd'hui les obstacles qui s'opposent au démarrage ?Et, enfin, que peut-on faire pour faciliter ce démarrage ?Paul Bairoch, en élargissant ainsi le cadre traditionnel des analyses du sous-développement, démontre le caractère spécifique et dramatique des problèmes auxquels se trouve confronté le monde contemporain.

1960-1990 : trois « décennies pour le développement ». Quel sens a-t-on donné aux mots « Tiers Monde », « développement » et « sous-développement », et quel sens peut-on leur donner aujourd’hui ? Les explications sur le sous-développement, et les solutions proposées par les libéraux — comme par les tiers mondistes —, ont toutes échoué face à la complexité de la réalité des pays du Tiers Monde. L’exemple de la Corée du sud est là pour donner tort aux analyses partielles de tout bord (Rangel, Chesnais, Galbraith, Ravignan, Latouche). C’est dans une réorganisation de l’économie mondiale, et une prise en compte de chaque cas particulier dans toutes ses dimensions, loin de tout manichéisme, que des stratégies de développement peuvent naître.

Compilation of conference papers on theories concerning imperialism (i. e. Colonialism and neo-colonialism or the historical and recent role of European capitalism in developing countries) - describes existing theories and shows how they could be made more relevant, and presents case studies illustrating how such theories can be used to elucidate historical problems. Annotated bibliography pp. 331 to 378, references and statistical tables. Conference held in Oxford 1969-1970.