Nés dans les années 1920, les formateurs sont devenus rapidement incontournables dans toutes les écoles préparant aux métiers d'éducateur, d'assistant de service social, etc. L'extension du secteur social a généré l'arrivée assez récente d'acteurs issus d'autres horizons qui sont venus interroger les compétences des professionnels déjà en place. Subissant les logiques de rationalisation managériale et budgétaire, les formateurs ont pu mesurer les conséquences sur leurs pratiques et leurs identités d'une dérégulation de leur cadre d'exercice professionnel.

Le travail social, par son action, tend à favoriser l'autonomie des personnes, notamment celles en situation de handicap. Cela exige l'acquisition de compétences spécifiques ainsi qu'une pratique professionnelle associée à une réflexion éthique pour augmenter la participation sociale et éviter le piège de l'assistanat. L'action du professionnel porte aussi bien sur les personnes, les couples, les familles, les groupes, que sur les contextes dans lesquels ils vivent, l'objectif étant d'améliorer la réalisation de leurs rôles sociaux sur les plans économique, relationnel, de la santé et des responsabilités. Ce livre clarifie les notions de travail social, de handicap et d'autonomie. Il décrit les compétences nécessaires à l'intervention des professionnels, en s'appuyant sur de nombreux exemples qui facilitent la mise en œuvre des pistes suggérées. Y sont présentés des outils adaptés et des conseils pertinents, directement applicables dans la pratique (techniques d'entretien, recadrage, réunion de réseau, évaluation, travail en équipe, etc.). Ce manuel est adapté aux différents cursus de formation du secteur social. Il s'adresse aussi bien aux étudiants qu'aux travailleurs sociaux confirmés et constitue une riche source documentaire pour les formateurs, enseignants et chercheurs.

Les secteurs du travail social, de la santé et de la formation professionnelle sont aujourd'hui confrontés à des tensions et des remises en cause parfois radicales. Dans ce contexte, comment se construisent et se transforment les professionnalités dans ces secteurs d'activité? Autour de cette question centrale, les auteurs abordent une série de problèmes concernant la formation, la socialisation professionnelle et les transformations identitaires de ceux qui travaillent dans ces secteurs ou se préparent à y exercer.

Au Québec, la formation pratique occupe une place centrale dans le parcours scolaire des étudiants en travail social et s’avère essentielle au développement de praticiens réflexifs, engagés et critiques. Le présent ouvrage s’inscrit dans une perspective andragogique et se veut une contribution à un champ de formation et de recherche en développement.

« Introduction au travail social » est un outil de réflexion et de formation. Il s’adresse à tous les travailleurs sociaux soucieux de situer leur action dans une perspective professionnelle dégagée des spécificités tenant aux formations et aux diplômes. — Par son objectif qui est de présenter les éléments du champ social auxquels sont confrontés les travailleurs sociaux. — Par son contenu qui met plus l’accent sur la compréhension des mécanismes que sur la description des faits. — Pour son public qui n’est pas défini par une profession déterminée, « Introduction au travail social » constitue bien un ouvrage de formation générale pour les travailleurs sociaux. Axé sur l’unité du social tout en préservant les spécificités professionnelles, l’ouvrage de François Servoin et Roberte Duchemin répond au désir souvent exprimé de donner un langage commun à des travailleurs sociaux appelés à se côtoyer sans s’ignorer. Il se propose également de les aider à comprendre les politiques sociales à la mise en œuvre desquelles ils participent.

Les secteurs du travail social, de la santé et de la formation professionnelle sont aujourd'hui confrontés à des tensions et des remises en causes parfois radicales. Dans ce contexte, comment se construisent et se transforment les professionnalités dans ces trois secteurs d'activité ? Autour de cette question centrale, les auteurs abordent une série de problèmes concernant la formation, la socialisation professionnelle et les transformations identitaires de ceux qui travaillent dans ces secteurs ou se préparent à y exercer. Quels sont les dispositifs et les processus qui permettent la production des identités et des compétences professionnelles ? Quels en sont les enjeux pour les groupes professionnels et pour les personnes concernées ? Sur quels modèles s'appuyer pour en rendre compte ? Les notions même de profession, de professionnalité, de compétence professionnelle ne sont-elles pas à interroger ? Cet ouvrage replace ces questions dans leur contexte socio-historique et débouche sur une analyse de la tendance contemporaine à l'éclatement de ce qui fondait les professionnalités. Sous la pression de l'individualisation, de la désaffiliation, des déréglementations, de la domination des logiques gestionnaires et marchandes, va-t-on vers une déprofessionnalisation ? Ou bien s'agit-il d'une redéfinition des professionnalités et de l'émergence de nouveaux modes de socialisation professionnelle ?

Comment et dans quelle mesure peut-on former par le travail social ? Ces pratiques de formation peuvent consister à apporter un soutien à des personnes en vue de reprendre prise sur leur devenir et sur celui de leurs proches. L'auteur nous présente cette intention formative de l'intervention sociale de manière diachronique, au Québec, où l'histoire a façonné les pratiques et les conceptions des intervenants sociaux.