L'auteur rappelle les données économiques de la production de viande bovine, présente rapidement les races et les critères d'une production de qualité. Puis, il aborde la conduite de l'élevage : reproduction, amélioration génétique, alimentation, hygiène, systèmes de production et renouvellement des femelles. Un chapitre est consacré à l'amélioration des bâtiments. Depuis 2003, le cheptel allaitant de l'hexagone est évalué à 4 217 000 vaches. 11 dépasse l'effectif du cheptel laitier. Avec 35 % des vaches allaitantes de l'UE, la France détient le plus gros effectif. La réforme de la PAC s'appliquera progressivement de 2005 à 2007. Elle préserve certains principes essentiels tout en introduisant de nouveaux dispositifs découplage partiel, aides à partir de références historiques, qualification environnementale des exploitations, sécurité alimentaire, santé et bien-être des animaux. L'éleveur devra toujours sevrer un maximum de veaux, produire des carcasses adaptées au marché de la viande de qualité, mais surtout réduire ses coûts, tout en tenant compte des dispositions de la nouvelle PAC. L'analyse technico-économique de quelques types d'élevages vient conclure ce livre destiné aux éleveurs, aux prescripteurs et aux élèves de l'enseignement agricole.

10 clés fondamentales à ma^triser pour tout futur éleveur de bovins : - l'installation - définir les objectifs - acquérir les moyens de production - définir la conduite d'élevage - produire un veau par vache, par an - maîtriser l'alimentation - maîtriser l'hygiène - maîtriser le choix des reproducteurs - maîtriser le temps de travail - produire de la qualité

Les organisations de producteurs de viande bovine craignent que les volumes commercialisés diminuent dans les années à venir pour plusieurs raisons. Les deux principales sont : la nouvelle réforme de la PAC, avec des primes découplées de la production, et la démographie agricole, à la veille du papy-boum. Ainsi, cette étude a pour but de prévoir l'évolution des adhérents de Ter'élevage. Une première enquête succincte a été soumise à une grande partie des adhérents pour réaliser un état des lieux du sociétariat de l'entreprise et déterminer la proportion de chaque type d'éleveurs qui souhaitent augmenter ou diminuer les trois types de production bovine (lait, vaches allaitantes, engraissement). Ensuite, une seconde enquête plus complète mais aussi plus ciblée, a permis de déterminer l'ampleur des diminutions et des augmentations, ainsi que de comprendre les choix de ces éleveurs. Il en résulte une augmentation des vaches allaitantes. En effet, les diminutions sont rares alors que beaucoup sont intéressés par le développement de cette production. Pour l'engraissement, nous distinguerons la production de taurillons et l'engraissement de femelles. L'étude montre que la production de taurillons va stagner puisque les créations d'ateliers vont juste compenser la diminution de ceux qui souhaitent profiter de l'opportunité du découplage. Cependant, la conjoncture sera déterminante. Par contre, l'engraissement de femelles risque de se développer car cette production permet de valoriser l'herbe et ne demande pas trop d'investissements. Enfin, la production laitière devrait approximativement se maintenir, mais le gain de productivité induira une diminution du nombre de vaches semblable à ce qu'on a connu ces dernières années. La coopérative doit, si elle veut faire progresser son activité de commercialisation, continuer d'accompagner les éleveurs qui envisagent d'augmenter leur production, mais aussi encourager les autres à maintenir leur activité. Elle pourrait également, dans le but d'avoir plus de bovins maigres à disposition, prospecter d'avantage les naisseurs qui sont en proportion bien plus restreinte au sein du sociétariat que dans la région.