In the last decade, developed welfare states have witnessed a pendulum swing away from unconditional entitlement to social assistance, towards greater emphasis on obligations and conditions tied to the receipt of financial aid. Through administrative reforms, conditions of entitlement have been narrowed. With the introduction of compulsory work for recipients the contract between the state and uninsured unemployed people is changing. The product of research funded by the European Union, this book compares 'work-for-welfare' - or workfare - programmes objectively for the first time. It considers well publicised schemes from the United States alongside more overlooked examples of workfare programmes from six European countries: France, Germany, the Netherlands, Norway, Denmark and Britain. It is the first time that details of workfare programmes have been collated in such an easily accessible format. 'An offer you can't refuse' provides an analysis of the ideological debates that surround compulsory work programmes and gives a detailed overview of the programmes implemented in each country, including their political and policy contexts and the forces that have combined to facilitate their implementation. Similarities and differences between programmes are explored. Explanations for differences and lessons for policy makers are discussed.

Des pactes pour l’emploi, aux dispositions récentes du ministère Seguin, en passant par les stages 16-18 ans, 18-21 ans et les TUC, de très nombreuses mesures ont été prises depuis 10 ans pour organiser socialement l’accès à l’emploi des jeunes. Elles manifestent à la fois une réelle continuit頗 symptôme de l’existence d’une véritable politique de la transition professionnelle — et de fréquentes réorientations. Le dispositif d’insertion des 16-18 ans, mis en place en 1982, semble occuper une place privilégiée — et relativement originale — dans la mesure où il focalise son intervention sur les catégories les plus démunies de la jeunesse, et insiste prioritairement sur la formation. Les questions qu’il pose sont pourtant celles de tous les dispositifs jeunes : quels jeunes sont touchés ? ; quelle formation et quelles incidences auprès des jeunes ? ; des innovations ? ; comment s’opère l’alternance dans les entreprises ? ; qui prend en charge les formations, qui les organise et comment ? stages parking ou réels moyens d’accès à l’emploi ? L’éclairage de ces questions est ici entrepris dans une double perspective. Un regard socio-économique privilégiant les questions sur l’emploi, la qualification, les rapports au système productif, les logiques des acteurs et le fonctionnement des institutions. Un point de vue évaluateur plaçant le dispositif étudié dans l’évolution des politiques d’insertion, et en référence aux problématiques sur la transition professionnelle.

Former les jeunes est aujourd'hui un objectif essentiel des sociétés comme des politiques publiques qu'elles entreprennent. Pour que cette formation devienne effectivement un levier de développement économique et d'intégration sociales, elle doit associer deux partenaires l'école et l'entreprise. « Copyright Electre »