CONTEXTE : Chaque année en France, une femme meurt en moyenne tous les 3 jours sous les coups de son conjoint ou ex-conjoint. Les médecins généralistes, acteurs de premier plan dans le dépistage, la prise en charge et l'orientation des victimes, éprouvent souvent des difficultés, notamment par manque de formation. OBJECTIFS : Faire l'état des lieux des connaissances et de la formation des internes de medecine générale de la faculté de medecine de Nancy sur les violences conjugales afin de mettre en évidence les points a améliorer. MÉTHODE : Enquête quantitative les 25, 26 et 27 Juin 2019 auprès des internes de médecine générale durant les 3 jours d'examens obligatoires des Tests de Concordances de Script (TCS). RÉSULTATS : 256 internes ont participé à l'enquête. 28,90% ont été formes sur les violences conjugales. 71,62% des internes formes ont eu une formation sous forme de cours magistraux. 64,86% des internes formes ne sont pas satisfaits de leur formation. 93,95% des internes non formes souhaitent l'être. Les types de formation souhaites étaient majoritairement des topos d'expert, des cas cliniques et des discussions de groupe. 67,57% des internes ont déjà eu a prendre en charge des victimes de violences conjugales. 64,45% des participants s'estiment incompétents dans la prise en charge des victimes. Les internes formés sont significativement (p=0,010) plus nombreux à s'estimer compétents par rapport aux internes non formes. Il existe des lacunes en termes de connaissances du cycle de la violence conjugale, du numéro 3919, des structures départementales pouvant venir en aide aux victimes, de la reconnaissance des violences conjugales verbales, économiques et financières sur le plan juridique. Les internes formes connaissent significativement mieux les éléments précédemment cites (respectivement dans l'ordre : p-value

INTRODUCTION : En France chaque année 9 à 10% des femmes déclarent être victimes de Violences Conjugale (VC). Les professionnels de santé manquent de formation pour leur prise en charge. Notre étude évaluait les connaissances des professionnels de santé meusien à l'issue d'une formation au repérage et à l'accompagnement des femmes victimes de VC ; son impact sur leurs pratiques professionnelles et le recours à une fiche reflexe. MATÉRIEL ET MÉTHODE : Entre mars et décembre 2017, 32 sujets ont été interrogés par un questionnaire, avant la formation sur les violences (T0), puis après la formation à trois mois (T1) et neuf mois (T2). RÉSULTATS : Sur les 32 personnes interrogées notre étude retrouvait une amélioration significative (p

Objectif de l'étude : en France, une femme sur dix est victime de violences conjugales. Ces violences concernent 4 à 8% des femmes enceintes. Les sages-femmes sont donc confrontés à ce phénomène régulièrement. L'objectif principal de l'étude était d'établir un état des lieux de la pratique du dépistage des situations de violences conjugales par les sages-femmes du Doubs. L'objectif secondaire était d'évaluer les connaissances, les pratiques réelles, les difficultés et les attentes des sages-femmes. Matériel et méthodes : étude prospective, descriptive à l'aide d'un questionnaire en ligne, de procédure observationnelle de type transversal, du 10 juin 2016 au 10 septembre 2016, auprès des sages-femmes du département du Doubs. Résultats : le dépistage était effectué systématiquement par 15% des sages-femmes du Doubs alors que 70% s'appuyaient sur des facteurs de risques. Ces derniers étaient peu connus. La majorité des sages-femmes interrogés ont dépisté au moins une situation de violences conjugales dans l'année. Parmi elle, environ 72% se sentaient insuffisamment ou pas du tout préparés à les gérer. Un manque de formation et de procédure claire étaient exprimés. Près de 50% déclaraient n'avoir reçu aucune formation sur les violences conjugales et 84% en souhaitaient une sous forme de cas pratiques et échanges d'expériences durant une journée. Les connaissances théoriques sur ce sujet ont été estimées de niveau moyen. Conclusion : la sage-femme a un rôle primordial dans le dépistage des violences conjugales. Le nombre de situations dépistées pourrait être augmenté au vu du nombre de femmes victimes. Pour remédier à cela il faut sensibiliser les sages-femmes par la formation, leur donner les outils nécessaires et instaurer un dépistage systématique. C'est un véritable enjeu de santé publique.

Introduction à l'étude : les violences conjugales se définissent comme un rapport de force entre un dominant et un dominé au sein d'un couple marié, pacsé ou en union libre. Elles peuvent être retrouvés sous différentes formes (physiques, psychologiques, sexuelles, économiques, ...), qui induisent un climat de peur et d'insécurité pour la victime ainsi qu'un isolement social et sont interdites et punies par la loi française. Elles peuvent entraîner des conséquences grave pour la femme mais aussi l'enfant en devenir (conséquences maternelles, obstétricales, post-natales précoces, durant l'enfance et l'adolescence puis tout au long de la vie de l'enfant) et peuvent parfois avoir une issue mortelle. Pendant la grossesse les études révèlent que 10% des femmes enceintes sont victimes de violence, 40% des violences conjugales débutent pendant la grossesse et 69% des femmes enceintes déclarent que la violence a augmenté pendant la grossesse. Objectifs : évaluer les connaissances et les besoins formatifs des sages-femmes pour un dépistage et une prise en charge optimale des violences conjugales subies par leurs patientes et mise en place secondaire d'un protocole répondant à leurs demandes. Matériels et méthodes : il s'agit d'une étude quantitative menée à l'aide de questionnaires à visée des sages-femmes volontaires, avec réponse anonyme en ligne par des questions à réponse unique ou multiples parmi des items prédéfinis ainsi que des réponses courtes libres à rédiger par le professionnel. Résultats : la majorité des sages-femmes interrogées ont une mauvaise connaissance de la problématique des violences conjugales et ne connaissent mal les prises-en-charges et accompagnements à proposer aux patientes. Conclusion : bien que très peu abordé dans la population générale, les violences conjugales sont très présentes dans notre société. Il est donc important que ce sujet, soit connu, compris et maitrisé par les professionnels de la périnatalité afin de pouvoir offrir une prise-en-charge et un accompagnement adéquat à toutes les femmes victimes d'un tel problème. La formation, les outils à disposition et le travail en réseau sont les maitres mots pour une prise en charge idéale.

Introduction. Les violences conjugales représentent un problème sociétal majeur. Ces violences sont présentes dans chaque milieu socio-professionnel, et ce, quel que soit l'âge. Les jeunes adultes sont plus à risque d'être exposés à ces violences. Les objectifs de l'étude étaient d'estimer les connaissances et la prévalence des violences conjugales chez les étudiants en études supérieures de la Loire durant l'année 2021-2022 et d'identifier si le médecin généraliste est l'un des premiers recours pour eux face à ces situations. Méthodologie. Étude d'observation transversale par auto-questionnaire anonyme en ligne conduit du 16/09/2021 au 03/01/2022, diffusé à toutes les facultés par e-mails et aux réseaux étudiants. Les prévalences ont été décrites par des analyses univariées et multivariées. En analyse univariée, le chi-deux de Pearson, le test de Mac Nemar ainsi que le coefficient Kappa ont été utilisés. L'analyse multivariée a été faite par régression logistique. L'analyse a été réalisée sous le logiciel SAS 9.4. Résultats. 2 193 questionnaires ont été analysés, 39% des étudiants se déclarent victimes de violences psychiques mineures, 14% de violences sexuelles mineures et 10% de violences physiques mineures sur les douze derniers mois. Les prévalences en tant qu'auteur ou victime sont du même ordre de grandeur à 2% près, sauf pour les violences sexuelles. Le facteur le plus significatif est celui de reconnaître un comportement violent. En analyse multivariée, être auteur est cinq fois plus fréquent dans le groupe ne sachant pas les reconnaître et plus encore chez les victimes. Conclusion. L'âge, le genre, la filière de formation et surtout la capacité à reconnaître un fait de violence sont des facteurs influençant. Notre étude semble montrer qu'être en capacité de reconnaître une violence réduit très significativement le risque d'être auteur ou victime d'une violence conjugale. Une étude d'intervention avec une action de prévention primaire sur la sensibilisation des étudiants aux différentes formes de violence conjugale permettrait de valider cette hypothèse.

Introduction : Les violences conjugales faites aux femmes sont un problème de santé publique. En effet, selon l’enquête ENVEFF réalisé en 2000, les violences conjugales concerneraient 1 femme sur 10. Les médecins ont un rôle clé dans le dépistage de ces violences, le recueil de l’histoire, le constat des lésions et la rédaction du certificat essentiel lors d’un dépôt de plainte. Ainsi, la formation des étudiants en médecine est primordiale afin d’améliorer le dépistage et la prise en charge des victimes qui actuellement fait fortement défaut. Le but de cette étude est de savoir s’il existe une évolution des connaissances et des représentations sur les violences conjugales faites aux femmes lors du second cycle des études de médecine. Objectifs: L’objectif principal était de comparer les connaissances et les représentations concernant les violences conjugales faites aux femmes entre les étudiants en DFGSM2 et ceux en DFASM3 d’Île-de-France. Lors des objectifs secondaires, les connaissances des étudiants seront également comparées en fonction : Du sexe, de la faculté d’origine, du vécu professionnel (situations authentiques lors de stage) ou personnel (situations rapportées dans l ́entourage ou vécu personnellement) [toutes promotions confondues et auprès des DFASM3] et enfin de leur note d’auto-évaluation (toutes promotions confondues). Les représentations des étudiants en médecine seront uniquement comparées en fonction du sexe et de la faculté d’origine. Matériel et méthode : Une étude quantitative prospective a été menée auprès des étudiants en DFGSM2 et DFASM3 de Paris 6, 7 et Paris 13. Un questionnaire préalablement établi a été envoyé par courriel puis distribuer en format papier (en cas de réponse insuffisante) de février à mai 2016. Ont été exclue les étudiants de Paris 7 (fautes de réponses) et les questionnaires dont la 2e partie n’était pas complète. Les données ont été traitées et analysée via le logiciel R et Excel. Les analyses principales et secondaires consistaient en à la comparaison des étudiants selon les critères décrits ci-dessus (cf. objectifs). Des analyses complémentaires ont été réalisés (comparaison des étudiants en fonction d’autres critères : rôle du médecin, facilité à poser la question, réalisation d’un dépistage, intérêt pour une formation). Le seuil de significativité a été fixé avec un p