La renaissance rurale se nourrit de résidents et de touristes attirés par le caractère de " nature tranquille " que proposent les paysages agricoles. Pourtant. l'agriculture moderne, confrontée à des exigences de prix et de productions standardisées, est accusée de dégrader le patrimoine paysager par des suppressions de haies, des recalibrages de chemins ou des bâtiments disgracieux. Cet ouvrage vise à expliquer les processus à l'œuvre dans cette fabrication des paysages par l'action agricole, montrant ainsi aux contemplatifs que les paysages agricoles n'ont cessé d'évoluer dans l'histoire mais aussi aux agriculteurs qu'une modernisation productive peut intervenir sans faire table rase des paysages hérités. Considérant que les formes du paysage sont la résultante de processus productifs, il examine dans le temps long la manière dont ceux-ci ont évolué à mesure que la population augmentait (du Néolithique à l'époque Moderne) puis se sont à nouveau transformés par la mécanisation contemporaine et subissent enfin une mise en tension insidieuse par la multiplication des normes et des périmètres nés des politiques environnementales. Nourrissant l'examen de cas empruntés à la France mais aussi aux Andes et à l'Afrique, le cœur de cet ouvrage propose des approfondissements théoriques visant à éclairer la relation unissant processus et formes dans l'action productive agricole et dévoile ainsi les principes généraux qui commandent l'évolution des paysages ruraux. Écrit par un géographe ouvert à l'agronomie, cet ouvrage s'adresse aux étudiants avancés et aux chercheurs des deux disciplines intéressés par les dynamiques des paysages agricoles ou soucieux d'intégrer les contraintes spatiales dans l'étude du développement agricole. Au-delà, les responsables agricoles, attachés à faire connaître hors de leur sphère professionnelle les contraintes géographiques de leur métier, ou encore les acteurs de l'aménagement et du développement rural, désireux d'expliquer la genèse des paysages qu'ils cherchent à promouvoir, trouveront large matière à réflexion.

Les questions à l’égard de la mutation du modèle agricole et de sa multifonctionnalité sont au cœur des enjeux actuels. Depuis toujours, l’agriculture entretient un lien étroit avec ses paysages. Pendant des siècles, l’homme a façonné le monde rural, modelant ainsi une multitude de territoires, dotés de leur propre identité. L’arrivée du pétrole et la montée de l’industrialisation au XXe siècle ont bouleversé cet équilibre. Ces dernières décennies, la société a développé une prise de conscience quant aux pratiques néfastes de l’agriculture, qui ont provoqué des dégâts sur la biodiversité, les paysages et la santé. Désormais, un nouveau regard se porte à l’encontre de l’espace rural, il est désormais considéré comme une ressource à préserver et entretenir. En rupture avec les précédents schémas et modes d’investissement des territoires, un nouveau modèle agricole se développe. Celui-ci s’attache à mieux valoriser les ressources locales et dessine au sein des campagnes de nouveaux modes d’aménagements multifonctionnels (Ambroise & Marcel, 2015). Il s’engage à répondre aux enjeux actuels qui touchent l’agriculture à savoir les problèmes écologiques, sociaux et démographiques. Ce mémoire aborde cette évolution et cette nouvelle orientation de l’agriculture par un axe théorique, puis un axe opérationnel qui illustre l’implantation d’une pépinière en milieu rural.

Today, citizens advocate greater environmental sustainability, better services and the improvement of urban quality by promoting safer mobility, especially for the most vulnerable road users. Addressing these issues, Town and Infrastructure Planning for Safety and Urban Quality contains papers presented at the XXIII International Conference “Living and Walking in Cities” (Brescia, Italy, 15-16 June 2017). The contributions discuss town planning issues, look at best practices and research findings across the broad spectrum of urban and transport planning, with particular attention to the safety of pedestrians in the city. The main topics of the book are: - Urban regeneration. A focus on walkability (vulnerable road users; boosting and planning soft mobility) - Road safety and urban planning - vulnerable road users: planning for safety (integrated land use and transport planning; methodological approaches and case studies; integrated tools for town and transport planning; shaping public spaces and walkability; transport solutions for tourism) - Innovative and traditional solutions for Italian cities - Extra-European approaches to town and infrastructure planning - Different perspectives in road safety: prevention, infrastructure, sharing - Advances in road safety Town and Infrastructure Planning for Safety and Urban Quality is a powerful plea for a multi-disciplinary and comprehensive approach to urban mobility and planning, and will be of interest to academics, consultants and practitioners interested in these areas.

Conçu à l'intention des enseignants et des formateurs, l'ouvrage présente une méthodologie pour gérer un projet d'agriculture durable : le diagnostic, l'élaboration du projet, le suivi et l'évaluation. Le paysage est pris en compte à chaque étape de la démarche.

Challenging the conventional wisdom that French environmentalism can be dated only to the post-1945 period, Caroline Ford argues that a broadly shared environmental consciousness emerged in France much earlier. Natural Interests unearths the distinctive features of French environmentalism, in which a large and varied cast of social actors played a role. Besides scientific advances and colonial expansion, nostalgia for a vanishing pastoral countryside and anxiety over the pressing dangers of environmental degradation were important factors in the success of this movement. Over the nineteenth and twentieth centuries, war, political upheaval, and natural disasters—especially the devastating floods of 1856 and 1910 in Paris—caused growing worry over the damage wrought by deforestation, urbanization, and industrialization. The natural world took on new value for France’s urban bourgeoisie, as both a site of aesthetic longing and a destination for tourism. Not only naturalists and scientists but politicians, engineers, writers, and painters took up environmental causes. Imperialism and international dialogue were also instrumental in shaping environmental consciousness, as the unfamiliar climates of France’s overseas possessions changed perceptions of the natural world and influenced conservationist policies. By the early twentieth century, France had adopted innovative environmental legislation, created national and urban parks and nature reserves, and called for international cooperation on environmental questions.