Débrouille, petits boulots, travail au noir, activités domestiques ou communautaires... peut-on compenser le chômage par des activités non officielles ? Une approche statistique et ethnographique sur les sites d'Orly-Choisy, qui apporte un éclairage sur ces activités informelles de production, et les réseaux de sociabilité qu'elles impliquent. On y découvre des voies de sauvegarde, mais aussi des cercles vicieux, une structure économique spontanée et mouvante, mise en place par une population particulièrement touchée par le chômage, défavorisée socialement et économiquement. Ce phénomène, à l'efficacité difficilement mesurable, est-il capable de combattre les effets de la crise au niveau des microsociétés que constituent les grands ensembles. Cet ouvrage pose la question d'actualité du rééquilibrage économique et social par le travail non officiel.

This work is based upon research carried out by EC experts - members of the network Women in Employment of the Equal Opportunities Unit of DGV of the European Commission. The survey looks at atypical employment in the EC, concentrating particularly on women's position in the field.

Originally published in 1988, this book compiles a collection of works investigating the impact of recession on women's employment. The authors argue that the most important explanation of differences in women's experience between the countries is the form of labour market regulation and organisation. They point out that current changes in these forms of regulation, and not displacement of female labour, pose the main threat to any gains that women have made in the labour market in the post- World War II period.

Recoge: 1. The history and recent sources of irregular forms of employment - 2. Old and new areas of the "travail au noir" - 3. Report a l'activite et travail au noir - 4. The role of the markets in irregular work - 5. The impact of the shadow economy on the economis and social cohesion and the role of the state - 6. Black labour in the EEC after the accoplishment of the internal market in 1992 - 7. Conclusions.

Dans l’examen 2004 de l’économie hongroise, l’OCDE constate que ce pays a réalisé une croissance rapide et s’apprête à rattraper les autres économies européennes, mais que cette performance elle-même pose de nouveaux problèmes. L’étude est assortie ...

Le redressement de l’Afrique subsaharienne a été spectaculaire au cours des deux dernières décennies. Après de nombreuses années de déclin, l’économie du continent a commencé à reprendre de la vigueur au milieu des années 90. Grâce à cette croissance macroéconomique, la santé de la population s’est améliorée, le nombre des jeunes fréquentant l’école a augmenté, et le taux d'extrême pauvreté a diminué de 54 % en 1990 à 41 % en 2015. La région a connu moins de conflits (en dépit de ceux qui couvent dans certains pays et du nombre inquiétant des personnes déplacées), un élargissement des libertés politiques et sociales, et des progrès dans l’égalité hommes-femmes. Malgré ces avancées, les défis sont énormes. La croissance économique a ralenti au cours des dernières années. Les taux de pauvreté affichés dans de nombreux pays sont les plus élevés du monde. Et la croissance démographique africaine provoque une augmentation du nombre des pauvres du continent. Au niveau mondial, on assiste à un déplacement de la pauvreté de l'Asie du Sud vers l'Afrique. La stabilité et la croissance macroéconomiques sont certes des composantes essentielles de la réduction de la pauvreté et de l’amélioration du bien-être, mais elles ne sont pas suffisantes. Ce rapport explore les points d’entrée critiques et les domaines d’action prioritaires pour l’accélération de la réduction de la pauvreté en Afrique. Au-delà de la stabilité et de la croissance macroéconomiques, il cherche à savoir ce qui peut encore être fait et à identifier les points sur lesquels les décideurs devraient se concentrer pour réduire la pauvreté. Un agenda des politiques favorable aux pauvres requiert de la croissance aux endroits où ceux-ci vivent et travaillent, ainsi que de s’attaquer aux nombreux risques auxquels les ménages sont exposés. En conséquence de quoi, le présent rapport a ajouté une optique « emplois » à son travail. Il met carrément l’accent sur la productivité et les moyens de subsistance des pauvres et des personnes vulnérables, autrement dit sur ce qui est nécessaire pour accroître leurs revenus. Il s’attache enfin à la manière de financer l’agenda de lutte contre la pauvreté et de développement.